Le fonds comprends de documents créés ou conservés par le Service canadien des parcs. Le matériel audiovisuel se trouve dans les descriptions de niveau inférieur dans les séries suivants : Bureau régional de l'Ontario; Bureau régional de l'Ouest; et matériel audiovisuel lié à Parcs Canada.
Agence du Parcs Canada : Parcs Canada tire ses origines de la Direction des terres fédérales du ministère de l'Intérieur nouvellement créé en 1873 (36 C., Vict., ch. 4). Responsable à l'origine de l'arpentage, de la vente et la concession des terres agricoles, des terrains miniers et forestiers, une définition plus précise de ses fonctions survint en 1884, quand le ministre reçu l'autorité lui permettant de réserver des terres sur les sommets et les pentes des montagnes Rocheuses pour des questions de conservation (47 Vict., ch. 25; RG 15, vol. 311, dossier 69113). A mesure que la construction du chemin de fer national progressait vers l'ouest, les montagnes devinrent très prisées par les visiteurs, en particulier la source thermale minérale proche de Banff. La Couronne décida de préserver de la vente, du peuplement ou du squattage dix milles carrés entourant les sources thermales. La décision concernant les sources thermales guida l'établissement ultérieur du premier parc du Dominion avec la promulgation de la Loi du Parc des Montagnes-Rocheuses (50-51 Vict., ch. 32; C.P. 1359, 6 juillet 1886, Rapport annuel 1887, p. xx-xxiv). D'autres parcs furent bientôt créés, dans l'Ouest, le long du fleuve Saint-Laurent et plus tard dans les provinces Maritimes. En 1908, le ministère de l'Intérieur fut réorganisé et l'administration des parcs du Dominion fut placée sous le contrôle du directeur de gestion forestière dans la nouvelle Direction de l'irrigation et des forêts du ministère de l'Intérieur (Intérieur, Rapport annuel 1909, p. xxxvi-xxxvii). Cet accord fut modifié en 1911 avec le passage de la Loi des réserves forestières et des parcs fédéraux (1-2 Geo. V, p. 3) après des conflits administratifs et de politiques qui se développèrent autour des parcs et des forêts. Les parcs furent alors gérés par la Division des parcs du Dominion. Les dossiers de la Direction des parcs furent modifiés à partir du système d'enregistrement des actes du ministère de l'Intérieur pour être intégrés à un nouveau système de classification pour la Division des parcs du Dominion. Au cours et après la Première Guerre mondiale le rôle de la Direction des parcs fut constamment redéfini, mais sans être suivi par des changements administratifs correspondants. De 1915 à 1917, au cours de la Première Guerre mondiale, les camps d'étrangers internés furent établis à l'intérieur des parcs du Dominion, où les détenus effectuaient des travaux manuels dans le parc. Avec l'adoption de la National Resources Act en 1930 (20-21 Geo. V, ch. 3, ch. 29), la compétence liée aux ressources nationales, une fonction liée à la politique que la Division des parcs du Dominion avait graduellement assumée, fut transférée vers les provinces. La même année, la Loi sur les parcs nationaux (20-21 Geo. V, ch. 33) définit plus précisément et protégea le statut des parcs du Dominion, alors appelés parcs nationaux (il y en avait 18) : sans une loi du Parlement les nouveaux parcs ne pouvaient pas être créés et les limites ne pouvaient pas être changées. De plus, la Loi autorisait l'établissement de parcs historiques nationaux et clarifiait la politique liée aux parcs en ce qui concerne la protection des espaces naturels et la mise en valeur des ressources naturelles. Durant la Crise de 1929, la Loi remédiant au chômage (21 Geo. V. ch. 1) amena l'arrivée de travailleurs dans les parcs en vue d'aider à développer l'infrastructure des transports des parcs. De 1933 à 1935, la Direction des parcs assuma également la responsabilité du tourisme en absorbant la Division du tourisme du ministère de l'intérieur. Cette fonction fut par la suite transférée au ministère des Chemins de fer et Canaux, en 1935 (Intérieur, Rapport annuel 1935, pt. III, p. 103). Le ministère de l'Intérieur fut dissout en 1936. La responsabilité des parcs nationaux fut confiée à la Direction des terres, des parcs et des forêts du nouveau ministère des Mines et des Ressources (1 Ed. VIII, ch. 33). Les principales fonctions de la Direction des parcs demeurèrent intactes, tout comme son système administratif. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les parcs accueillirent de nouveau des camps de travailleurs, cette fois des objecteurs de conscience qui travaillèrent sur différents projets de conservation. Avec la réorganisation des Mines et des Ressources en 1947, la - renommée - Division des parcs nationaux fut placée au sein de la Direction des Services des terres et du développement (PC 211, 21 janvier 1947) et, trois ans plus tard, dans une autre organisation, le ministère des Ressources et du Développement économique (13 Geo. VI, ch. 16, ch. 17, ch. 18). Avec l'abrogation de la Loi des terres fédérales en 1951, la division des parcs acquit la responsabilité d'administrer les concessions forestières des parcs nationaux et la Loi sur les parcs nationaux fut modifiée afin d'entériner ce changement (14 Geo. VI, ch. 45). La structure administrative demeura stable jusqu'en 1962, à une exception près. Un système différent de classification des dossiers fut brièvement introduit puis supprimé après s'être révélé impopulaire. Au cours de la même année, la Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement La Commission Glassco fut rendue publique et elle recommanda de vastes changements au gouvernement. Un certain nombre de ces suggestions furent mis en place à l'intérieur de la division des parcs, le plus important étant l'introduction de la décentralisation de l'administration de ceux-ci. Trois régions (l'Ouest canadien, l'Ontario et le Québec, et le Canada Atlantique) furent créées en même temps que les postes de leur directeur respectif (Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement, v. 2, p. 30-40; Nord canadien et des Ressources nationales, Rapport annuel 1963-1964, p. 19). Au cours des années 1960, un certain nombre de petits changements organisationnels eurent lieu au sein du ministère du Nord canadien et des Ressources nationales, qui furent poursuivis par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien en 1966 (14-15 Eliz. II, ch. 25). Après d'autres séries de petites réorganisations à l'intérieur des Affaires indiennes et du Nord et de son successeur, le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, la Direction des parcs fut officiellement renommée Programme Parcs Canada en 1973. En même temps que le changement de nom, le programme fut organisé en trois directions : la Direction des parcs nationaux, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux et la Direction générale de la politique, de la planification et de la recherche. Les directions régionales, le bureau d'audiences publiques et la division des canaux étaient également compris dans l'organisation. La décentralisation des fonctions commencée dans les années 1960 se poursuivit avec la création des directions régionales pour les Prairies (à Winnipeg) et le Québec (Ville de Québec) (Affaires indiennes et du Nord, Rapport annuel 1973-1974, p. 6, 24.). Au cours de cette période, la Direction s'attaqua à différentes questions touchant les revendications territoriales des Autochtones concernant les terres des parcs nationaux et les terres mises de côté pour les parcs nationaux reçurent le statut juridique de " réserves " en attendant le règlement des revendications. En 1979, la responsabilité de Parcs Canada fut tranférée des Affaires indiennes et du Nord au ministère de l'Environnement (Environnement Canada, Rapport annuel 1979-1980, p. 1, 6) mais la fonction des unités ne changea d'aucune manière importante. Après 1984 la Direction des parcs fut placée sous la responsabilité du ministère de l'Environnement, tout comme la Direction du service canadien des parcs. En tant que volet du portefeuille du ministère de l'Environnement, la volonté de mettre l'accent sur la conservation de l'intégrité écologique émergea alors que la Direction commençait à refléter quelques-unes des priorités de son ministère d'attache. En 1993, Parcs Canada passa du ministère de l'Environnement vers le nouveau ministère du Patrimoine canadien. A l'intérieur du portefeuille du Patrimoine, Parcs Canada devint par la suite une agence séparée avec son propre directeur de cabinet faisant rapport au ministre du Patrimoine canadien en 1998 sous la loi établissant l'Agence Parcs Canada (46-47 Eliz., II, 1997-98).