Le fonds rassemble les documents de Jean Chrétien qui font état de sa vie personnelle et de sa carrière politique.
Chrétien, Jean, 1934- : Joseph Jacques Jean Chrétien naît le 11 janvier 1934 à Shawinigan (Québec) et est le dix-huitième enfant de Wellie Chrétien et de Marie Boisvert-Chrétien. Après avoir fréquenté les collèges de Shawinigan, Joliette et Trois-Rivières, il poursuit des études de droit à l'Université Laval. Reçu au Barreau en 1958, il entre au service du cabinet de Chrétien Landry Deschênes Trudel et Normand à Shawinigan. En 1962-1963, il devient directeur du Barreau de Trois-Rivières. Jean Chrétien est élu pour la première fois à la Chambre des communes en 1963 comme député de Saint-Maurice-Laflèche sous la bannière du Parti libéral. Il est réélu en 1965, 1968, 1972, 1974, 1979, 1980 et 1984. Il est nommé secrétaire parlementaire du premier ministre Lester B. Pearson en 1965 et du ministre des Finances, Mitchell William Sharp, en 1966-1967. En avril 1967, il est assermenté en tant que membre du Conseil privé et occupe les fonctions suivantes : ministre sans portefeuille, 1967-1968; ministre du Revenu national, 1968; ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, 1968-1974; président du Conseil du Trésor, 1974-1976; ministre de l'Industrie et du Commerce, 1976-1977; ministre des Finances, 1977-1979; ministre de la Justice et procureur général du Canada, ministre d'État (Développement social) et ministre responsable des négociations constitutionnelles, 1980-1982; ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources, 1982-1984; vice-premier ministre et secrétaire d'État aux Affaires extérieures, 1984. Le 27 février 1986, Jean Chrétien démissionne de la Chambre des communes. En 1990, il est élu chef du Parti libéral du Canada le 23 juin, député de Beauséjour (Nouveau-Brunswick) le 10 décembre lors d'une élection complémentaire, et est assermenté en tant que chef de l'Opposition officielle le 21 décembre. Jean Chrétien est réélu député de Saint-Maurice le 25 octobre 1993, date à laquelle le Parti libéral remporte une majorité de sièges à la Chambre des communes. Il est assermenté à titre de premier ministre du Canada le 4 novembre 1993. Il sera réélu comme député de Saint-Maurice en 1997 et 2000. Il quitte son poste de premier ministre le 12 décembre 2003. Depuis qu'il a quitté ses fonctions de premier ministre, Jean Chrétien s'est joint au cabinet d'avocats Heenan Blaikie à titre d'avocat-conseil. Jean Chrétien a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université Sir Wilfrid Laurier, à Waterloo (1981), de l'Université Laurentienne à Sudbury, de l'University of Western Ontario à London (1982), du collège universitaire Glendon, de l'Université York à Toronto (1986), de l'Université de l'Alberta à Edmonton (1987), et de l'Université Lakehead à Thunder Bay (1988). Il s'est également vu conférer des doctorats honorifiques par l'Université d'Ottawa (1994), l'Université de Meiji au Japon (1996), l'École d'économie de Varsovie en Pologne (1999), la Michigan State University aux États-Unis (1999), l'Université hébraïque de Jérusalem en Israël (2000), l'Université Memorial de St. John's (2000) ainsi que l'Université Catholique Pontificate Madre y Maestra à Santiago de los Caballeros en République Dominicaine (2003). L'ancien premier ministre du Canada a de plus reçu, de la reine Élisabeth II, l'Ordre du mérite britannique pour souligner sa longue et fructueuse carrière politique (2009). Il est le quatrième canadien à recevoir cette distinction honorifique. Jean Chrétien a épousé Aline Chaîné, originaire de Shawinigan, en 1957, et ils ont trois enfants : France, Hubert et Michel.
