Le sous-fonds se compose de documents qui décrivent les activités du Bureau du contrôleur générale, chargé d'élaborer des politiques, de maintenir les normes et de réviser les pratiques ministérielles concernant le contrôle financier, la comptabilité et les rapports de gestion, les systèmes intégrés de gestion financière, l'évaluation de programme, la vérification interne et les techniques de vérification intégrée. Le sous-fonds porte aussi sur le blocage des dépenses discrétionnaires vers 1986, les prévisions révisées et les procédures de comptes publics. Les dossiers du bloc 8057 comprennent un programme détaillé par évaluation de programme qui, combiné à d'autres acquisitions, fournira finalement un portrait analytique des programmes du gouvernement fédéral vers 1980-1990, juste avant l'importante innovation de la révision des programmes en 1993. Les documents comprennent également des dossiers sur les enquêtes ministérielles, la préparation du budget et la formation des gestionnaires financiers par les comités consultatifs.
Les dossiers sont classés selon le registre des dossiers du Conseil du Trésor dans lequel les dossiers étaient conservés au moment de leur transfert aux archives. Les registres des dossiers avant 1993 comprenaient des dossiers relatifs au Bureau du contrôleur général lorsque le Bureau était un secrétariat distinct; les registres des dossiers après 1993 étaient conservés par le Bureau du contrôleur général après que ses fonctions ont été fusionnées au Secrétariat du Conseil du Trésor. La série de dossiers qui a été conservée dans les registres des dossiers avant 1993 pourrait avoir été migrée ou s'être poursuivie sous différents préfixes ou numéros de dossier dans les registres des dossiers après 1993.
Canada. Bureau du contrôleur général : Le Bureau du contrôleur général du Canada (BCG) a été créé en 1978 (Modifications de la Loi sur la gestion des finances publiques, 30 juin 1978, CS 1977-78, ch. 33) afin de promouvoir et faire respecter, en général, de rigoureuses pratiques de gestion financière; et plus particulièrement de s'acquitter des nouvelles responsabilités ministérielles compatibles aux normes de vérification détaillée et de réparer certaines lacunes créées par les nouveaux systèmes de comptabilité financière du gouvernement du Canada à la suite des importantes réformes entreprises entre 1966 et 1970. Entre 1978 et 1993, le contrôleur général possédait un statut de sous-ministre responsable pour un ministère distinct du gouvernement, sous la responsabilité du président du Conseil du Trésor, et appuyait le mandat plus général du Conseil du Trésor comme un comité du Cabinet. Le BCG est en fait un deuxième secrétariat parallèle du Conseil du Trésor. Le Bureau du contrôleur général cherche à garantir l'utilisation de rigoureuses pratiques de gestion financière dans un système où le Bureau du contrôleur du Trésor avait délégué la responsabilité de nombreuses fonctions de contrôle comptable et financier aux cadres supérieurs des ministères (1931-1969). Cette fonction du contrôleur général peut ressembler au rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor, mais la principale préoccupation financière du Secrétariat du Conseil du Trésor pendant les années 1978-1993 se situait au niveau de la planification, l'attribution et la justification des programmes de ressources par le biais du processus pluriannuel de gestion des dépenses et de budget régi par l'administration centrale, alors que le BCG s'intéresse surtout aux normes des mécanismes délégués de contrôle et de responsabilité, lesquels examinent et vérifient les façons d'utiliser les ressources au cours de l'exercice financier (y compris les fonctions de vérification préalable et de contrôleur).
Les réformes radicales de 1966-1970, favorables à une délégation ministérielle, ont laissé une brèche très importante en définissant le système global de responsabilité budgétaire et financière. Le Vérificateur général (bureau indépendant, sous la responsabilité du gouvernement, dont le rôle est d'effectuer des contre-vérifications) a, entre 1972 et 1978, critiqué de façon cinglante la perte et le manque de responsabilité résultant de ces réformes. En 1978, le Vérificateur général avait obtenu un mandat statutaire rehaussé et le pouvoir d'effectuer un examen plus approfondi des dépenses de programmes (souvent décrit comme des vérifications d'optimisation des ressources). Il n'y avait cependant presque pas de mécanisme de surveillance garantissant que les ministères se conformaient aux règlements, aucune réelle compréhension de la portée des règlements sur la vérification préalable et le contrôleur nécessaires pour faire fonctionner le système de délégation et aucun mécanisme de contrôle pour contre-vérifier la fonction de vérification interne effectuée au niveau ministériel. Afin de bien faire son ménage financier, l'organe exécutif avait besoin d'un mécanisme assurant une coordination adéquate des fonctions de vérification préalable et de contrôleur dans les limites du régime de l'autorité déléguée de dépenses. C'est ainsi que se définit le rôle essentiel du contrôleur général.
Le Bureau du contrôleur général effectue un type spécialisé de fonction de vérification et de responsabilité en relation avec toutes les procédures internes de responsabilité et de contrôle financier ministérielles. Le BCG garantit les normes par lesquelles la rigueur de la vérification détaillée ou d'optimisation des ressources peut être appliquée, d'une façon suivie, aux opérations gouvernementales, par le biais de structures internes ministérielles. Au lieu d'examiner les comptes, le BCG vérifie, dans chaque ministère, la comptabilité, le contrôle, les procédures d'administration financière, la comptabilité de gestion et l'établissement de rapports connexes ainsi que la conformité, la fiabilité et la publication opportune des rapports produits par les systèmes d'information financière en plus des fonctions des cadres supérieurs ministériels comme la vérification interne, la planification financière et l'évaluation des programmes. La fonction du BCG peut, de cette façon, être définie comme celle d'un réviseur de la fonction de vérification ou d'un exécuteur des normes raffinées de vérification détaillée dans un régime d'autorité déléguée de gestion financière et de planification budgétaire centralisée. Le contrôleur général est, dans un régime moderne de responsabilité financière, un élément unique et essentiel d'une entité intégrée et interdépendante. En s'acquittant de son mandat, le BCG effectue certaines fonctions presque inconnues avant 1968. Les fonctions de contrôle et responsabilité du contrôleur général ont été exécutées par l'entremise de plus de seize activités distinctes, y compris la coordination, les conseils, la surveillance, la dotation, le perfectionnement professionnel, la mesure de la performance, l'évaluation des programmes, la vérification formelle et la mise à exécution. Le contrôleur général est responsable de préparer la réponse officielle au rapport annuel du Vérificateur général.
Le Bureau distinct du contrôleur général a cessé d'exister en 1993, alors que le secrétaire du Conseil du Trésor s'est approprié le titre et que les fonctions ont été fusionnées avec celles du Secrétariat du Conseil du Trésor dans un seul ministère gouvernemental radicalement réorganisé. En conséquence, presque toutes les fonctions du Bureau du contrôleur général étaient effectuées par l'entremise des activités diffuses des quatre secteurs réorganisés d'examen des programmes, du bureau résiduel du sous-contrôleur général et du Chef du service de l'information qui composaient ensemble les éléments du Secrétariat du Conseil du Trésor restructuré traitant de la gestion financière.