Le fonds décrit la carrière politique et la vie personnelle de Sir John Thompson. Il comprend aussie de nombreux documents relatifs à sa famille, y compris de la correspondance entre Thompson et son épouse et leurs enfants. Le fonds se compose de cinq séries: Papiers politiques; papiers personnels; papiers de famille; papiers additionnels; et l'art de la famille. Les volumes 1 à 300 sont disponible sur 55 bobines de microfilm. L'index est disponible sur une bobine.
Thompson, John S. D. (John Sparrow David), Sir, 1844-1894 : Premier ministre du Canada (1892-1894) John Sparrow David Thompson voit le jour à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le 10 novembre 1845. Il fait un apprentissage d'avocat, exerce le droit à Halifax et travaille pour des organismes locaux. En 1878, Thompson est élu député provincial conservateur dans la circonscription d'Antigonish. Il est procureur général dans le cabinet de Simon Holmes, auquel il succède comme premier ministre en mai 1882, mais il perd les élections provinciales en juin. Il siège ensuite à la Cour suprême de la province et participe à la fondation de la faculté de droit de l'Université Dalhousie. En septembre 1885, juste avant son élection comme député de la circonscription d'Antigonish, il est nommé ministre fédéral de la Justice par sir John A. Macdonald. Il assume ensuite le rôle d'adjoint de Macdonald, mais refuse de lui succéder en 1891. Il continue d'occuper le poste de procureur général dans le cabinet de sir John Abbott, où il enquête sur la corruption et supervise la publication du premier Code criminel. En décembre 1892, il succède à sir John Abbott. Il s'emploie alors à rajeunir le cabinet vieillissant et aide à régler la question des droits de chasse au phoque entre le Canada et les États-Unis dans la mer de Béring. Il tente aussi de régler la question des écoles du Manitoba. Thompson maintient le racisme systémique des pratiques du gouvernement fédéral qui provoque des traumatismes persistants chez les peuples autochtones, ceux-ci étant arrachés à leurs terres, privés de leurs droits et victimes d'exclusion. Plus précisément, en 1886, il joue un rôle clé dans le rejet d'une motion parlementaire déplorant l'exécution de Louis Riel. Il soutient que ce dernier a subi un procès équitable et a reçu une peine appropriée pour avoir incité les peuples autochtones à entrer en guerre contre le Canada et à tuer des colons. Pour lui, cela justifie l'immense pouvoir du gouvernement de protéger les colons et de punir ceux qui résistent à l'État fédéral. En 1998, la ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien publie une « déclaration de réconciliation » pour les siècles de mauvais traitements infligés aux peuples autochtones, y compris l'exécution de Louis Riel. M. Thompson est fait chevalier en 1888. Il épouse Annie Affleck en 1870. Il meurt subitement le 12 décembre 1894 pendant un déjeuner au château de Windsor. Il est enterré au cimetière Holy Cross, à Halifax.