École de la fonction publique du Canada : En avril 2004, l'École de la fonction publique du Canada (EFPC) a succédé au Centre canadien de gestion et a intégré les fonctions de formation et de perfectionnement (y compris la formation linguistique pour tous les fonctionnaires), qui avaient jusqu'ici été gérés par la Commission de la fonction publique. Ces modifications législatives du mandat ont été garanties par la Loi sur la modernisation de la fonction publique de 2003 qui a été une réforme d'ensemble de toute la législation régissant la gestion des ressources humaines au sein du gouvernement du Canada.
Le Centre canadien de gestion (CCG) a été créé en 1988 sous l'autorité du Décret en Conseil 1988-1669, pour initier les cadres supérieurs, pour initier et former les cadres supérieurs éventuels et pour effectuer un travail de recherche sur le comportement et la philosophie du secteur de la gestion publique. Le premier président, John Manion, mit en place des opérations initiales en vertu de cette autorité jusqu'à ce que la Loi sur le Centre canadien de gestion soit proclamée le 1er décembre 1991. La loi a créé un établissement public et a précisé le rôle du CCG à titre d'organisme responsable du perfectionnement des cadres supérieurs du service public avec les compétences nécessaires pour répondre aux besoins actuels et futurs de la fonction publique.
Le CCG relève directement du Premier ministre, par le biais d'un conseil d'administration qui est présidé par le greffier du Conseil privé. Le Secrétaire du Conseil du Trésor, le Président de la Commission de la fonction publique (CFP) et la Présidente du CCG sont les membres du bureau de direction nommé d'office. Le président du Centre, est nommé par le gouverneur en conseil, il a le rang de sous-ministre. Jocelyne Bourgon, ayant démissionné à titre de greffière du Conseil privé, devient présidente du CCG en janvier 1999. Sa nomination a rehaussé le profil du Centre de manière significative au sein de l'administration fédérale dans le cadre de l'initiative de La Relève afin de renouveler et de réformer la fonction publique. Le champ d'application élargi du mandat de l'École de la fonction publique du Canada reflète une plus grande visibilité et des activités plus approfondies de l'organisme successeur ainsi que de sa structure de gouvernance qui est essentiellement inchangée par rapport à celui de la CCG.
L'EFPC comme le CCG ne formule pas et ne lance pas de politiques fédérales en ce qui concerne le perfectionnement des cadres, de la dotation en personnel, ou de la gestion des ressources humaines en général. Au contraire, elle travaille au sein des cadres des politiques et des mandats définis par le Conseil du Trésor, la Commission de la fonction publique et de deux comités interministériels des sous-ministres connus comme le Comité des hauts fonctionnaires (CHF), qui conseille le greffier du Conseil privé en sa qualité de « Président de la fonction publique » et du Conseil consultatif du Secrétariat du Conseil du Trésor (CCSCT) qui peut faire des recommandations sur pratiquement n'importe quel aspect de la gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique fédérale. La recherche et les programmes de haut niveau de formation de EFPC intègrent désormais les anciens programmes de perfectionnement en gestion de la Commission de la fonction publique et continuent la continuité de la « gestion de l'institution du cadre des sous-ministres adjoints et le développement du réseau de leadership administré par le Réseau du leadership (1998, qui depuis a inclus une direction semi-autonome au Secrétariat du Conseil du Trésor). Depuis avril 2004, cette structure de gouvernance a été en mouvement autant que le rôle de la Commission de la fonction publique qui a été tout sauf de disparaître et le rôle du Conseil du Trésor est désormais assurées en grande partie grâce à un nouvel organisme, l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada (AGRHFPC).
L'École de la fonction publique du Canada continue d'exécuter le vieux mandat du CCG de perfectionner la gestion professionnelle des cadres tout en ayant une sensibilisation envers les traditions de la fonction publique, une sensibilité à la diversité ethnique de la population canadienne et une capacité à élaborer des politiques efficaces, d'exécuter l'intendance afférente aux programmes et aux valeurs du service public, et de diriger les humains. EFPC atteint ces objectifs grâce à ses fonctions obligatoires à enseigner la théorie et les meilleures pratiques de gestion qui s'appliquent aux organismes du gouvernement fédéral, la gestion de recherche publique et secteur, et favoriser la sensibilisation du public face au rôle de la fonction publique.
En 1988, le CCG a remplacé et épongé le Centre de perfectionnement des cadres qui a été une des composantes du perfectionnement des cadres et des programmes de formation de la Commission de la fonction publique. Avant 1988, la Commission de la fonction publique avait été le principal organisme responsable du perfectionnement et du développement de l'effectif des cadres supérieurs de l'administration fédérale, une activité qui débuta par des initiatives remontant avant la Seconde Guerre mondiale. Avant 1988, la CFP a eu recours à des programmes dans lesquels les hauts fonctionnaires ont suivi des cours en techniques de gestion moderne dans les universités canadiennes et étrangères pour compléter les offres à l'intérieur de la CFP. Le gouvernement du premier ministre Mulroney a créé le CCG dans le but de créer un groupe de hauts fonctionnaires qui avaient été formés avec des compétences directement liées aux besoins de la fonction publique fédérale sur les modèles de l'École Nationale d'Administration publique de France et le Civil Service College of Britain. Initialement, le nouveau CCG a pris en charge le centre de formation des cadres de direction de la CFP à Touraine, Québec, mais en 1999 il a consolidé ses activités à son administration centrale de son campus, à Ottawa. Les installations de formation ont une fois de plus élargi depuis 2004 avec le transfert de toutes les fonctions de formation et de perfectionnement de la CFP à l'EFPC.
Conformément à son mandat, l'EFPC, comme son prédécesseur, recherche des commandites concernant la gestion du secteur public par des chercheurs canadiens et internationaux. Par la suite, une grande partie de ce travail est publié et incorporés dans le matériel de cours de l'organisme. Ce volet de la recherche de son mandat est exécuté par une unité organisationnelle distincte.
La structure des rapports et des prises de décision de l'OPCS, comme le CCG, constitue un conseil d'administration, un comité exécutif et un système de comités organisés dans une hiérarchie à deux niveaux. Le Conseil des gouverneurs se réunit deux fois par an et reste l'autorité suprême de l'orientation stratégique d'ensemble du Centre. Le Comité exécutif (connu d'abord comme le Comité de mise en oeuvre avant 1991, puis le comité de gestion jusqu'en 1994) se réunit deux fois par mois pour coordonner les comités de l'administration du programme relevant du Comité de gestion et présidé par le président sont responsables des opérations quotidiennes, de l'élaboration des cours, des relations avec d'autres ministères, organismes et associations, et la politique ministérielle. Les comités auxiliaires supervisent les aspects des différentes opérations du CCG, tels que la recherche, la gestion de l'information ainsi que la santé et la sécurité. EFPC a hérité de la CCG son propre comité consultatif interministériel, le Conseil de l'examen des programmes d'apprentissage des cadres de direction (CEPACD), qui examine et formule des recommandations sur la structure des cours, du contenu et de la prestation.
Le programme Sivuliuqtit constitue une initiative distincte de 1995 à 1999 dont 75 gestionnaires, dont presque tous étaient des Inuits, ont été formés conjointement par le CCG et le Nunavut Arctic College afin d'établir un groupe central de gestion de la fonction publique du Nunavut. De cette façon, le CCG a joué un rôle distinct instituant la gouvernance du nouveau territoire, sur des bases solides.
Les principales sources de données sont le rapport d'évaluation archivistique liée à la présentation de l'Autorisation pour disposer des documents 1999/020, et les documents de la CCG consulté au moment de l'évaluation. L'histoire administrative a été mise à jour sur la base de la modification apportée au mandat législatif de la Loi sur la modernisation de la fonction publique comme indiqué sur les sites Web du Conseil du Trésor et de l'École de la fonction publique du Canada.