Commission des expositions du gouvernement canadien : En collaboration avec les diverses provinces, le gouvernement du Canada participa à des expositions à l'étranger jusqu'en 1901. Chaque province prépara ses propres expositions tandis que la présentation fut coordonnée par le gouvernement fédéral. Cela donna lieu à de nombreux chevauchements, à des similitudes dans les expositions et nuisit à la mise en oouvre d'une présentation cohérente. En 1901, le premier ministre Wilfrid Laurier et le ministre de l'Agriculture Sydney Fisher fondèrent la Commission des expositions du gouvernement canadien qui relevait du ministère de l'Agriculture. Cet organisme responsable des expositions reçut l'autorisation d'acquérir toutes les pièces d'expositions et de les installer de manière à diffuser la meilleure impression possible du Canada dans son ensemble.
En 1918 l'immigration fut le thème principal des expositions. Par conséquent, la responsabilité de la Commission des expositions fut transférée au nouveau ministère de l'Immigration et de la Colonisation. Le thème du commerce éclipsa celui de l'immigration dans les expositions et, en 1927, la Commission passa sous la responsabilité du ministère du Commerce.
Après la Seconde Guerre mondiale, les expositions aidèrent à rétablir les relations commerciales avec les anciens partenaires commerciaux ainsi qu'àà trouver de nouveaux partenaires. La Foire canadienne du commerce international, organisée chaque printemps à Toronto à partir de 1948, se révéla comme étant le moyen le plus efficace d'attirer le commerce. La foire attira des partenaires commerciaux, anciens et nouveaux, mais elle se voua rapidement uniquement à l'importation plutôt qu'à la fois à l'importation et à l'exportation. C'est pourquoi la dernière présentation eut lieu en 1955.
Par la suite, la Commission des expositions ramena l'accent sur la participation du Canada aux foires commerciales à l'étranger et aux expositions internationales. Parmi les expositions internationales, on compte celle l'Expo 58 à Bruxelles, l'Expo 67 à Montréal et l'Expo 70 à Osaka (au Japon).
En 1968, la Commission devint une direction générale du ministère des Travaux publics. En 1970, lors de la création d'Information Canada, la Commission devint la direction générale des expositions puis la direction générale de l'audiovisuel et des expositions au sein de cet organisme. Sous la direction d'Information Canada, la Commission fut gérée selon un principe de recouvrement des coûts.
A la dissolution d'Information Canada en 1976, la direction générale de l'audiovisuel et des expositions passa sous le contrôle du ministère des Approvisionnements et Services et devint alors le Centre des expositions du gouvernement canadien relevant de l'administration des approvisionnements.
En 1976, le Centre fut réorganisé au sein du ministère des Approvisionnements et Services. Cette année-là, le directeur, W.M. James, termina son mandat et le Centre commença dès lors à transmettre ses rapports au ministre par l'intermédiaire du Service de l'approvisionnement commercial, qui faisait partie de l'administration des approvisionnements. Le travail au sein du Centre devint de plus en plus axé sur l'amélioration du service à la clientèle et du rendement. Il commença à être soumis à davantage de contrôle du point de vue des finances et de la production dans le but d'atteindre le seuil de rentabilité. En outre, le Centre déploya davantage d'efforts afin d'acquérir ses fournitures auprès du secteur privé.
En juin 1986, le Centre des expositions et le Centre du film et de la vidéo du gouvernement canadien fusionnèrent de manière à créer le Centre des expositions et de l'audio-visuel du gouvernement canadien. (CEAGC)
Le Centre des expositions et de l'audio-visuel du gouvernement canadien et le Centre de photographie du gouvernement canadien furent dissous au début des années 1990 en raison des coupures de budget du gouvernement. Le Centre de photographie du gouvernement canadien donnait accès à l'importante collection de photographies du CEAGC.