(The following description has been migrated from the former Canadian Postal Archives database. Source: Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited, 1964, p. 37-38.) British statesmen had sought postal reforms almost from the time of Sir Rowland Hill's introduction of adhesive stamps in 1840. In 1885, Mr. James Henniker-Heaton, M.P., brought up the question of Imperial penny postage for practical consideration by introducing a motion in the British House of Commons. In 1890 the Jubilee of Penny Postage in Great Britain stimulated public interest in the proposal.In July, 1898, an Imperial Conference on postage rates was held in London. On the proposal of the Canadian representative, Hon. William Mulock, Postmaster General of Canada (later Sir William Mulock), the scheme was adopted for Great Britain, Canada, Newfoundland, Cape Colony, and Natal. The delegates of the Imperial Conference left the opportunity open to other regions within the British Empire to take part in the Penny Postage providing Her Majesty's Government approved the action. At first a proposal suggested fixing a uniform rate for the whole of the British Empire, but no rate acceptable to all the governments concerned could be settled upon.As chief Canadian proponent of the actual adoption of Imperial Penny Postage, the Canadian Postmaster General decided to stimulate interest in the event by issuing a special postage stamp covering the new rate and emphasizing the vast extent of the British Empire. Mr. Mulock decided to use a map on the stamps.The actual drawing for this design, was made in the presence of Mr. Mulock by Mr. Warren L. Green, President of the American Bank Note Company Limited in Ottawa.In October 1898, Mr. Green called at Mr. Mulock's office and a memorandum in his handwriting still existing in the files of the Canadian Bank Note Company, reads as follows: "This is a rough idea for the new stamp. Mr. Mulock had a number of designs for this and naturally a great many conflicting ideas. The only way I could get anything definite was to sit right down with a pencil and a brush and work right alongside of him until he got something that approached his idea."The stamp was not meant to be a limited issue; it was intended to supplement the regular stamps for prepayment principally, of overseas British correspondence, although the stamps were available for any other postal use.Map of the world in Mercator's Projection, showing various parts of the British Empire in red. The stamp bore the inscription "Xmas 1898" and across the base of the design the text reads: "WE HOLD A VASTER EMPIRE THAN HAS BEEN."On the occasion of Queen Victoria's Diamond Jubilee Sir William Morris, a Welsh poet, wrote "A Song of Empire", published as the Jubilee Ode in June, 1897. The line occurs in the following stanza: "We hold a vaster Empire than has been! Nigh half the race of man is subject to our Queen! Nigh half the wide, wide earth is ours in fee! And where her rule comes all are free. And therefore 'tis, O Queen, that we, Knit fast in bonds of temperate liberty, Rejoice to-day, and make our solemn Jubilee." / (La description suivante a été migrée à partir de l'ancienne base de données des Archives postales canadiennes. Source: Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited, 1964, p. 37-38.
[Traduction française.]) Des hommes d'État britanniques avaient réclamé des réformes postales presque dès l'introduction, en 1840, des timbres adhésifs par sir Rowland Hill. En 1885, M. James Henniker-Heaton, député, a soulevé la question de la poste impériale à un penny, pour des raisons pratiques, en présentant une requête à la Chambre des communes de Grande-Bretagne. En 1890, le jubilé de la poste à un penny dans ce pays a stimulé l'intérêt du public pour cette proposition.Une Conférence impériale sur les tarifs postaux a eu lieu à Londres, en juillet 1898. Par suite d'une proposition du représentant du Canada, l'honorable William Mulock, ministre des Postes du Canada (devenu plus tard sir William Mulock), la formule en question a été adoptée pour la Grande-Bretagne, le Canada, Terre-Neuve, la colonie du Cap et le Natal. Les délégués à la Conférence impériale ont laissé aux autres régions de l'Empire britannique la possibilité d'adhérer au système de la poste à un penny, à condition que cela soit autorisé par le gouvernement de Sa Majesté. Au début, on proposait de fixer un tarif uniforme pour l'ensemble de l'Empire britannique, mais aucun tarif acceptable pour tous les gouvernements concernés n'a pu être établi.À titre de principal promoteur canadien de l'adoption du système de la poste impériale à un penny, le ministre des Postes du Canada a décidé de stimuler l'intérêt des gens pour cet événement en émettant un timbre-poste spécial correspondant au nouveau tarif et mettant en évidence la vaste étendue de l'Empire britannique. M. Mulock a donc décidé de représenter une carte sur les timbres.Le motif de ce timbre a été dessiné en présence de M. Mulock par M. Warren L. Green, président de l'American Bank Note Company Limited, à Ottawa.En octobre 1898, M. Green est passé au bureau de M. Mulock. Voici ce que dit une note de service écrite de sa main, qui se trouve encore dans les dossiers de la Canadian Bank Note Company : « Ceci est une ébauche rudimentaire pour le nouveau timbre. M. Mulock avait plusieurs dessins pour le timbre et, évidemment, beaucoup d'idées contradictoires. La seule façon dont j'ai pu obtenir un dessin définitif a été de m'asseoir avec un crayon et un pinceau et de travailler à côté de lui jusqu'à ce que nous ayons quelque chose qui s'approchait de son idée. »Ce timbre n'était pas censé être une émission limitée; il devait s'ajouter aux timbres courants pour affranchir principalement le courrier à destination de Grande-Bretagne, mais aussi n'importe quel type d'envoi postal.Carte du monde en projection de Mercator montrant diverses régions de l'Empire britannique en rouge. Ce timbre porte l'inscription « Xmas 1898 » et, en travers de la partir inférieure du dessin, « WE HOLD A VASTER EMPIRE THAN HAS BEEN ».À l'occasion du jubilé de diamant de la reine Victoria, sir William Morris, un poète gallois, a écrit A Song of Empire, publié comme ode du jubilé en juin 1897. La phrase en question est tirée de la strophe suivante : « We hold a vaster Empire than has been! Nigh half the race of man is subject to our Queen! Nigh half the wide, wide earth is ours in fee! And where her rule comes all are free. And therefore 'tis, O Queen, that we, Knit fast in bonds of temperate liberty, Rejoice to-day, and make our solemn Jubilee. »