Subercase au ministre. Relation de la campagne de l'hiver dernier contre les établissements anglais. Les vivres ont manqué, de mai à août, et il a fallu en acheter à prix fort. Les soldats ont été trois mois sans souliers. Vente du Wesp. La Loire est arrivée à la fin d'août. M. Duguay a accepté que la Loire servît d'escorte aux vaisseaux marchands. Selon un prisonnier, les Anglais préparent un gros armement pour venir attaquer Plaisance. Les habitants ont collaboré volontiers à rendre les fortifications très solides. On a reçu la farine de Saint-Malo mais pas celle de Bayonne. Le nombre de bateaux a diminué à cause des prises. Les marchands ont obligé les habitants à acheter beaucoup de marchandises non nécessaires, sous menace de les priver de sel. Si on lui donne du secours pendant deux ans, cette colonie pourra par la suite se soutenir par elle-même. Envoyer une flûte chargée de sel. Les capitaines marchands apportent du vin au lieu de sel car le vin se vend beaucoup plus cher. Les obliger à porter du sel. Critique de l'arrêt de 1700 qui rétractait plusieurs brevets de concession. Contestation entre Maillet et Béreau de Monségur. Les capitaines considèrent comme faisant partie de leur équipage des pêcheurs destinés pour les habitants et les prêtent à prix excessif à ces colons. Les particuliers n'ont pas apporté de pierre à chaux cette année, mais les marchands du Canada ont promis d'en apporter. Les maçons ne sont pas utiles pendant l'hiver. Les capitaines qui vont à Saint-Pierre ont refusé d'abriter leurs navires à Plaisance. Il n'a accordé aucun congé d'ancienneté aux soldats. Nombre insuffisant de caporaux. Les soldats ont besoin d'un surtout de grosse toile. Chacornacle et Saint-Ovide. Costebelle mérite mieux qu'une compagnie. Règlement concernant le salaire des pêcheurs. Il réduira le nombre de cabarets. Le jardinage est aussi bon qu'en aucun lieu du monde. Ménagerie. Des Micmacs du Cap-Breton habitent maintenant Terre-Neuve et sèment la terreur chez l'ennemi. Le reste de leur nation doit s'y établir au printemps. Rouville et Bellestre s'en occuperont. Quelques Canadiens sont restés pour faire la course chez les Anglais. La Vallière. On a besoin d'un bâtiment de 80 à 100 tonneaux pour transporter les nécessités de la colonie. Montigny. Échange de prisonniers avec les Anglais. Le ministre n'a pas voulu faire un établissement de marine à Plaisance pour une raison que Subercase réfute. Il faudrait faire repasser à Plaisance chaque année le navire que le roi envoie à Québec. Besoin de poudre. Le ministre approuve l'établissement d'un hôpital financé par la taxe d'un quintal de morue par chaloupe. Les Hospitalières seraient les mieux qualifiées pour diriger cet hôpital. Opposition des bourgeois et des capitaines. Naufrage de son petit navire. Faveurs demandées pour lui et ses neveux.