Cette série témoigne des activités de Jean-Pierre Wallot au sein d'organismes scientifiques et professionnels sur la scène québécoise, canadienne et internationale. A cet égard, il siège à la direction de l'Institut d'histoire de l'Amérique française de 1970 à 1983: en assume la vice-présidence de 1971 à 1973, puis la présidence de 1973 à 1977. Il est membre du comité de rédaction de la Revue d'Histoire de l'Amérique française de 1978 à 1981. Il siège également à la direction de la Fondation Lionel-Groulx à partir de 1981 jusqu'en 2005. Les documents émanant de cet organisme couvrent la période 1956-2005. Il s'agit essentiellement de correspondance, dossiers de réunions du conseil d'administration, du comité exécutif, de l'assemblée générale et de documents financiers. On y retrouve aussi des dossiers sur la politique d'acquisition d'originaux, un projet de numérisation des archives et une copie de la lettre de démission de Monsieur Wallot. Son implication dans le milieu professionnel se vérifie également par sa participation à divers comités ou instances subventionnaires sous les auspices du ministère de l'Éducation du Québec, notamment via le programme formation de chercheurs et d'action concertée (FCAC) pour l'aide et le soutien à la recherche. De cette manière, il occupe une place importante quant à l'évaluation de la recherche universitaire et la formation des chercheurs. Pour leur part, les documents du Fonds pour la formation des chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR) concernent davantage les Programmes de regroupements stratégiques. Quant aux documents de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), ils témoignent principalement de la participation de J.-P. Wallot à ses instances dirigeantes. M. Wallot participe également au mémoire de l'Association des archivistes du Québec (AAQ) sur les biens culturels.
Sur la scène canadienne, il oeuvre tout d'abord au Musée national de l'Homme (Musée canadien des civilisations), à titre d'historien de 1966 à 1969, puis participe au projet "Histoire du Canada en images". Au sein du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), il est membre du comité des subventions concertées du Conseil des arts de 1976 à 1980, dont il assume la présidence en 1978-1979. Il est également membre du Comité national d'évaluation des archives de 1974 à 1985 et membre de la Commission canadienne d'examen des exportations de biens culturels de 1981 à 1984. Depuis 1961, Jean-Pierre Wallot est membre de la Société historique du Canada; il participe à de nombreux comités, notamment le comité des archives; il assume la direction de cette société de 1970 à 1973. Il siège à son conseil à titre de vice-président en 1981-1982 et de président en 1982-1983. Il participe au comité éditorial de la Canadian Historical Review de 1977 à 1982. Il est intronisé à la Société royale du Canada en 1979. De 1980 à 1987, il est successivement secrétaire de l'Académie I (Lettres et Sciences humaines), président et vice-président. Il siège aussi au Comité d'attribution de la Médaille Tyrrell de 1984 à 1988 et de 1990 à 1996. En 1986, il est président du comité de programme. Finalement, il accède à la présidence de la Société royale du Canada (SRC) de 1997 à 1999; on retrouve donc dans cette série des témoignages de sa participation aux hautes instances de l'organisme. En 2003, l'exécutif du SRC a institué un Comité ad hoc, concernant un projet de création de l'Académie IV et a nommé Monsieur Wallot président. L'étude de ce comité suscitera la restructuration des Académies de la SRC (2003-2005). De 1985 à 1997, à titre d'Archiviste national, il donne des avis sur les candidatures à l'Ordre du Canada, puis comme président de la Société royale il fait des recommandations. En 1991, il est nommé Officier de l'Ordre du Canada.
Sur le plan international, Jean-Pierre Wallot agit à titre de président désigné (1993-1997), puis élu (1997-1999) du Comité consultatif international du programme "Mémoire du monde" sous l'égide de l'UNESCO. Il siège à l'exécutif du Conseil international des archives (1986-1988), comme vice-président (1988-1992) et finalement comme président (1992-1996). Il prononce de nombreux discours lors du Congrès international tenu à Montréal en 1992 et à Beijing en 1996.
Cette série contient de la correspondance, des notes, des procès-verbaux, commentaires et suggestions, ébauches et textes finaux de proposition, des rapports, des listes de membres, des programmes et des coupures de presse.
On y retrouve des originaux, des notes manuscrites, des copies et des imprimés.
