Canada. Ministère des Chemins de fer et canaux. Direction des chemins de fer. Bureau de l'ingénieur en chef : Lors de la création du ministère des Chemins de fer et Canaux en 1879, le nouveau ministère comprend deux directions, celle des chemins de fer et celle des canaux, respectivement dirigées par un ingénieur en chef (42 Vict., chap. 7, art. 4-5; Débats de la Chambre des communes, 15 avril 1879, p. 1241-1246). La Direction des chemins de fer doit construire, exploiter et entretenir les réseaux ferroviaires et télégraphiques du gouvernement, notamment le CP, l'Intercolonial, et le Chemin de fer de l'Ile-du-Prince-Édouard. Le ingénieur en chef pour les chemins de fer est responsables des plans d'ingénieurs et des devis pour les travaux de construction ou de réparation.
John Page, ingénieur en chef des canaux depuis la création du ministère, meurt le 2 juillet, 1890. Il est remplacé le 22 novembre par le sous-ministre, Toussaint Trudeau (AN, C.P. 25/2611, 22 novembre 1890). Trudeau prend sa retraite le 29 novembre, 1892. Le lendemain Collingwood Schreiber, ingénieur en chef des Chemins de fer, est nommé sous-ministre et ingénieur en chef des Chemins de fer et Canaux (AN, Archives du Conseil du Trésor, RG 55, vol. 20011, 21 novembre 1892, p. 145- 146). Le 1er juillet, 1905 Matthew J. Butler remplace Collingwood Schreiber au poste de sous-ministre et ingénieur en chef des Chemins de fer et Canaux. (AN, C.P. 1382, 29 juillet 1905).
En 1909, le ministère est entièrement réorganisé et élargi en fonction des réformes entreprises conformément à la Loi du service civil adoptée en 1908. La Direction de l'ingénieur en chef constitue le principal secteur d'exploitation du ministère sous la supervision d'un ingénieur principal. En 1909, son effectif comprend un hydraulicien spécialiste des ponts, un dessinateur en chef, un dessinateur des tracés ferroviaires, un dessinateur d'architecture et un photographe. La direction compte également un ingénieur inspecteur et un ingénieur électricien. Elle doit mener à bien tous les projets techniques, préparer des cartes, plans et devis, et enfin contrôler les dépenses en capital pour les chemins de fer et les canaux construits par le ministère (AN, C.P. 161, 25 janvier 1909).
Le 5 février, 1910, Matthew J. Butler, qui cumulait les fonctions de sous-ministre et d'ingénieur en chef des Chemins de fer et Canaux, remet sa démission. Le jour même, lorsque Archibald W. Campbell est nommé sous- ministre, le ministère décide de rétablir le poste d'ingénieur en chef. W.A. Bowden est nommé à ce poste le 22 avril (AN, C.P. 780, 22 avril 1910; Chemins de fer et Canaux, Rapport annuel de 1909-1910, p. vii).
En 1918, l'effectif et les activités du ministère se sont énormément élargis. L'ingénieur en chef a encore d'importantes responsabilités dans le secteur d'exploitation. En plus de superviser son effectif, il surveille la construction et l'exploitation des terminus de Port Nelson, des terminus pour transbordeurs ferroviaires du Cap-Tourmentin, du Chemin de fer de la baie d'Hudson et du réseau de canaux (Commission du Service civil, Organigramme - Chemins de fer et Canaux, juillet 1918). En 1930, La Division de l'ingénieur en chef s'occupe de tous les travaux de génie et de construction entrepris par le ministère, y compris la préparation de cartes, de plans et de devis. Avec l'aide de nombreux ingénieurs et dessinateurs, la division a entrepris les projets suivants en 1930 : la construction du canal Welland, la drague, la conception et la construction du Chemin de fer de la baie d'Hudson et des terminus, le développement de la voie maritime du Saint-Laurent, le canal Chignectou, les silos à grain à Port Colborne et à Prescott, et l'exploitation et l'entretien du réseau canadien de canaux.
Le ministère a conservé cette structure jusqu'à la création du ministère des Transports en 1936. Collection de l'inventaire général de RG43.