Cette série témoigne des années d'études d'Hector Allard au Collège Saint-Boniface, à l'Université du Manitoba et à l'Université Oxford et de ses premiers emplois comme enseignant à l'Université du Manitoba, à l'Université Winnipeg et à l'Université de l'Alberta.
On y trouve des documents portant sur ses résultats scolaires (bulletins prix et cartes de bonnes conduite), sur son implication dans la vie étudiante, notamment dans la troupe de théâtre du collège Saint-Boniface (Programmes de séance et photographies) ainsi que quelques lettres d'étudiants et de collègues. Cette série contient également quelques exemplaires d'une vignette au sujet de la création d'un timbre bilingue au Canada, imprimé à Québec « À la lampe antique » , une coupure de presse relatant l'obtention de la médaille d'or du Collège Saint-Boniface par Hector Allard, une copie de sa thèse La philosophie de l'éducation, ainsi qu'un catalogue du Conventum de rhétorique des promotions 1922 à 1932.
Cette série comprend également des documents témoignant de son séjour à l'Université Oxford. On y trouve des photographies de l'équipe canadienne de hockey d'Oxford à laquelle il participait aux côtés de Clarence Campbell, un programme du banquet annuel de l'Oxford French Society, autographié par des membres, des photographies ainsi que de la correspondance. Parmi les correspondants d'Hector Allard pendant ses études à Oxford, on retrouve David O. Evans, L. Weiller, A. de Fleurian (ambassadeur de France à Londres) ; Paul Marcoux (Institut universitaire des Hautes études internationales, Genève), Eugène Vinaver (philologue français, fondateur de la Société arthurienne à Oxford), André Siegfried (sociologue français), Adjutor Rivard (linguiste, fondateur de la Société du bon parler français et juge à la Cour du banc du roi à Québec), Firmin Roy, H. E. Berthon (professeur à Oxford) et Alfred Bernier (Collège Saint-Boniface). On trouve aussi un certificat d'aptitude à la carrière lyrique obtenue par Marie-Nicole Auffray ainsi qu'un portrait de sa professeure de chant, la soprano Pauline Donalda, dédicacée à Marie-Nicole Auffray.
Cette série témoigne finalement des activités d'Hector Allard à titre d'assistant professeur de langue et de littérature française à l'Université de l'Alberta. On y trouve des informations sur le cours de phonétique française offert par Hector Allard sur les ondes de la radio universitaire CKUA à l'hiver et l'automne 1932 ainsi que sur les activités du Cercle français de l'Université de l'Alberta dans lequel Hector Allard et son épouse étaient impliqués. On trouve notamment deux textes non datés écrits par Hector Allard intitulés « Émile Nelligan » et « Éducation et bonne presse » qui furent sans doute produits pendant cette période ainsi qu'une affiche annonçant un concert présenté dans le cadre des activités du Cercle français de l'Université de l'Alberta au cours duquel Nicole Allard offrait une performance. La correspondance avec des intellectuels du Québec et du Canada, tant francophones qu'anglophones, de la France, de l'Angleterre et des États-Unis permet de comprendre le réseau professionnel tissé par Hector Allard. Parmi ses correspondants on trouve Édouard Montpetit (Université de Montréal), André Siegfried (sociologue français), Graham Spry (The Canadian Radio League), H. R. L. Henry (secrétaire de Mckenzie King), Levering Tyson (Director of the National Advisory Council on Radio in Education, New York), A. B. Watt (Editor of the Edmonton Journal), C. H. Beland, (Civil Service Commission), Professor Rudler (Oxford University), Professor Kerr (Oxford University), J. H. Daignault (Secrétaire général de l'Association d'éducation des Canadiens-français du Manitoba), Pierre de Margerie (Ambassadeur de France et oncle de Marie-Nicole), William Lyon Mackenzie King (leader de l'opposition), Augustin Frigon (Directeur de l'École Polytechnique de Montréal), Alfred Duranleau (Ministre de la Marine sous Bennett), Casimir D. Zdanowicz (President, National Federation of Modern Language Teachers, USA). Cette correspondance touche ses activités professionnelles en Alberta et ses efforts en vue d'une nomination comme assistant commissaire à la Commission canadienne de radiodiffusion (CCR) qui deviendra le CRTC . Il rejoindra toutefois les rangs du ministère des Affaires extérieures en décembre 1932.