Marin, René J, 1935- : Natif du nord de l'Ontario, René J. Marin est nommé, membre du Ontario Municipal Board en 1966 (le premier francophone à occuper ce poste); juge de la Cour provinciale (Division criminelle) de l'Ontario en 1967; il accède à la Cour de district et est désigné juge local de la Haute-Cour de justice de la même province en 1973; il est désigné juge suppléant à la Cour fédérale du Canada en juillet 1993 (Loi sur l'assurance emploi). Il est conseiller de la Reine depuis 1982.
Il a été directeur de la recherche à la Commission de réforme du droit du Canada, solliciteur général adjoint du Canada, vice-président du conseil d'administration des Musées nationaux du Canada (principal artisan de la construction du Musée de la civilisation, du Musée des Beaux arts et du Musée de l'aviation), le premier président du conseil d'administration de la Société canadienne des postes et président du Comité externe d'examen de la Gendarmerie royale du Canada, membre et président du Conseil d'administration de l'hôpital général d'Ottawa, (1979-1984).
Il a présidé plusieurs enquêtes et études: le Comité sur l'éducation permanente, Collège Algonquin (Ottawa); la Commission d'enquête sur les plaintes du public, la discipline interne et le règlement des griefs au sein de la G.R.C. (1974); la Commission d'enquête traitant de la Direction des services de sécurité et des enquêtes au sein du Ministère des Postes du Canada (1980), le Comité spécial d'étude des procédures prévues par la Loi sur les pensions du Canada (1984), la Révision externe de l'Unité des enquêtes spéciales des Forces canadiennes (1990), la Commission d'enquête sur les allégations soulevées au Sénat du Canada concernant les activités de la G.R.C. (1991), le Comité externe d'examen de la G.R.C. (1987-92), l'examen externe des Services de protection de Ports Canada (1992); l'examen des Services de Police de la Région Ottawa-Carleton (1993); la Vérification de l'Unité des enquêtes spéciales des Forces canadiennes (1994).
En 1989, il co-présidait l'Étude sur les exigences linguistiques (anglais/français) des réserves (Forces canadiennes) et en 1994, il préside un Comité aviseur relativement à la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada. Il est désigné pendant cinq ans, l'arbitre ultime de tous les conflits syndicaux au journal Le Droit d'Ottawa; par décret, en 1989, il est désigné, un de trois arbitres ultimes, pour régler la division des biens des écoles francophones/anglophones catholiques de la région de l'Outaouais. Il a été co-président d'honneur de la Fondation franco-ontarienne de 1986 à 1991(la Fondation offre des incitatifs financiers aux jeunes franco-ontariens dans le domaine des arts et de la culture en Ontario).
Il est l'auteur de deux publications sur la loi de la preuve au Canada; La recevabilité des déclarations extrajudiciaires (Soquij) et Admissibility of Statements (9ième éd.) Canada Law Book. En collaboration avec l'école d'administration de l'Université de Canberra, Australie, il a publié Keeping the Peace (1994). Cette publication donne suite à son recueil canadien The Police Function in Canada (Methuen). Il est aussi l'auteur de Policing in Canada-Issues for the 21st Century, Canada Law Book (juillet 1997).
En mai 1993, il était le conférencier invité du Royal Institute on Public Administration of Australia à l'Université George Sturt de Sydney en Australie; en juin 1994, il était conférencier invité du International Association of Airport and Seaport Police à Taiwan, R. de C.; en février 1995, il était invité par l'OTAN à titre d'observateur international pour l'exercice Strong Resolve 1995 en Norvège; en mars 1995, il était le conférencier invité du International Association of Airport and Seaport Police à son atelier d'étude à Miami. En juin 1998, il adresse la parole à l'occasion d'un collogue sur la police à Singapour. En avril 2000, il est l'un des deux conférenciers invités au colloque de la Interamerican Bank tenu aux Barbades. Son sujet était The Challenge of Establishing a Rule of Law: Institution Strenghtening and Institution Building. Ses remarques sont subséquemment publiées par la IDB.
Dans le domaine du maintient de la paix, il a été consulté par les autorités civiles et/ou policières de la province de Québec et de l'Ontario en plus de l'Italie, la France, l'Angleterre, les États Unis, l'Australie, la colonie de Hong Kong, la Thailande, la Belgique et l'Organisme des États Américains. Il est professeur à temps partiel à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa où il enseigne la procédure pénale approfondie et le droit pénal approfondi. Il est l'un des artisans de l'enseignement du common law en français à la faculté. Il est le conseiller en bonne gouvernance de l'ACDI (Programme des droits humains, la réforme judiciaire, l'administration de la justice et la police) en Haïti et conseiller aux Nations Unies à l'occasion de ses vérifications des opérations en Haïti.
Il détient le grade de général de la Marine canadienne de réserve et est désigné conseiller particulier au commandant de la flotte canadienne et membre du conseil naval. Il est le premier franco-ontarien à détenir ce rang et ce poste. En 2002, René J. Marin est nommé vice-chancelier de l'Ordre de Saint-Jean, Bureau du secrétariat du Prieuré du Canada et chancelier en 2005. Il quitte ce poste en 2008. Il a été décoré par le Canada (Officier de l'Ordre du Mérite Militaire), Ordre de Saint Jean (Chevalier), Médaille de Service à l'OTAN, Médaille du Jubilé, Canada 125 et la Décoration canadienne), la République d'Italie (Grand officier du mérite), en raison de l'organisation de la visite du Saint-Père à Ottawa, le Saint Siège lui remet les insignes de Commandeur de l'Ordre de St. Grégoire et de Malte (Chevalier de grâce magistrale); il a reçu les insignes de l'Ordre de la Fidélité française en Amérique, décernés par le Conseil de la vie française en Amérique, en reconnaissance de son dévouement à la culture et à la langue française en Amérique, les insignes d'Officier de l'Ordre de la Pléiade de 1'Assemblée parlementaire de la Francophonie et l'Ordre de l'Ontario.