Le fichier contient des ébauches, brouillons, partition et autre matériel relatif au poème symphonique pour grand orchestre Sur les rives du St-Maurice, op. 78 de Jacques Hétu.
L'oeuvre s'articule selon les critères suivants:
Prologue - Fanfare festive; splendeur du paysage et tourbillon des eaux : la rivière se scinde en trois pour créer la Ville. Puis, la nuit tombe. Les Temps anciens - À l'aube, à l'orée du bois, près de la rivière : un hymne annonce l'arrivée des explorateurs et des missionnaires; puis les chants d'oiseaux présagent ceux des amérindiens; tous se rassemblent en un cortège qui s'estompe rapidement dans le brouillard. Les Temps modernes - Le jour s'est levé. Balade en amont sur les rives; légère ondulation des eaux puis grondement des cascades. Évocation d'abord lointaine des Forges ; graduellement, le bourdonnement se rapproche puis éclate : les feux et les lueurs éblouissantes du haut fourneau projettent des ombres terrifiantes engendrant « la fontaine du diable ». Épilogue - Accalmie : souvenir des ancêtres. Retour vers le tumulte de la Ville en Fête.
Les éléments musicaux de ce poème symphonique se juxtaposent en quatre sections regroupées en deux parties jouées sans interruption :
A - 1) (Allegro) Fanfare de la Fête (cuivres et percussion) - Transition : atmosphère nocturne - 2) (Allegretto) - Caractère de marche pour l'hymne des ancêtres (bassons et clarinettes) - Évocation des oiseaux (bois) - Le dessin des cordes symbolise les mouvements de l'eau. - Chant des amérindiens (cor anglais) - Court développement en crescendo vers le retour des deux thèmes superposés formant le tutti du cortège; coda en decrescendo.
B - 3) (Allegro) - Les couleurs lumineuses de l'orchestre exposent le motif de la forge aux bois - Épisodes en canons entrecoupés d'appels des cors. - Transition : rumeurs confuses qui se rapprochent jusqu'à l'éclatement des trompettes : développement du motif de la forge, joyeuse envolée des cors. - 4) (Moderato) - Rappel nostalgique de l'hymne des ancêtres (cordes) - Retour graduel des cuivres - Reprise variée de la fanfare initiale (Piu Allegro) - Un dernier énoncé vigoureux de l'hymne précède la coda (Vivace).
Commande de l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières pour commémorer le 375e anniversaire de la fondation de la ville, l'oeuvre est dédiée à Jacques Lacombe.