Films sur la théorie et la méthode de Louta Nouneberg. Le texte détaillé du premier intertitre explique que les "films qui reproduisent le jeu de quelques-uns des plus grands pianistes de notre époque ont été enregistres exclusivement pour la théorie et la méthode de Louta Nouneberg dans le seul but de vérification impersonnelle de la justesse de celles-ci. Leurs résultats ayant été parfaitement concluants, les moyens empiriques qui servent de base à l’enseignement du piano et qui, par conséquent, varient d’un professeur à l’autre, peuvent désormais être remplacés par un ensemble de principes scientifiquement établis, donc invariables et également valables pour tous. Toutes les questions relatives à l’adaptation du pianiste du piano et sur lesquelles depuis l’origine de l’instrument a clavier les opinions étaient des plus contradictoires, son maintenant, grâce a l’existence de ces documents filmes objectivement et définitivement résolues. Les principes élaborés par Louta Nouneberg concernant la tenue et gesticulation du pianiste et l’influence de celles-ci sur les qualifiés artistiques du jeu, relèvent de la loi de l’antagonisme musculaire qui régit toute l’activité corporelle de l’homme en général. Ils sont donc, d’ordre universel et s’appliquent identiquement a tous. Cette loi regèle le rapport réciproque de la flexion et extension de nos articulations, phénomène capital de moteur humain et qui apparaît fatalement dans chacune de nos attitudes autant au repos qu’au travail. La mauvaise coordination de ces deux fonctions est la cause principale de toutes les crispations et de toutes les difficultés du pianiste. Par contre, de leur juste alternance dépend tout notre équilibre musculaire, tout rythme, toute souplesse, continuité, légèreté et résistance, de même que la canalisation rationnelle de la force dans tous ses degrés, ce qui détermine la qualité du son et la richesse de la palette sonore. Les muscles antagonistes fléchisseurs et extenseurs ne devant jamais se contracter simultanément, il s’agissait de déterminer, les conditions dans lesquelles pourrait se réaliser l’isolement d’un groupe musculaire de l’autre. Louta Nouneberg a réussi une mise au point totale de ce problème ce qui permet d’éliminer à jamais toutes les difficultés du jeu de piano . . . Nous voyons l’emploi du mouvement latéral dans les Études en ut majeur op. 10 (Cortot, Casadesus) et ut mineur op. 25 (Rubinstein) fa majeur op. 10 (Horowitz, Orloff) . . . Au mouvement de flexion et extension viennent s'ajouter les inclinaisons latérales de la main, du poignet, du doigt et de l'avant-bras, a droite 'pour les traits montant vers l'aigu; a gauche pour ceux qui descendent vers le grave qui reflètent le phénomène physiologique de la pronation et de la supination, et le mouvement alternatif du rapprochement et écartement du bras au corps (abduction et adduction) selon la distance que sépare les notes a exécuter du médium du clavier. Quant aux deux positions fondamentales de la main nous pouvons observer les doigts mi-fléchis et rapproches dans l'Étude en fa majeur op. 10 (Orloff) en fa mineur, op. 25 (Borowski) la gamme (Backhaus) (notes conjointes) et les doigts écartés en tendus dans l'Etude en octave si mineur op. 25 (Horowitz et Orloff) en sixtes re bémol majeur op. 25 (Backhaus) en sol bémol majeur op. 25 Backhaus). Le deuxième mouvement fondamental (flexion et extension verticale) ressort avec évidence dans l'Etude en mi mineur op. 25 (Rubinstein) la répétition régulière du geste traduit ici à la fois, le rythme musculaire et musical. Le même phénomène rythmique du geste nous est révéle par Horowitz et Orloff dans l'Etude en octaves (troisième mouvement fondamental: flexion et extension en avant et en arrière) . . . Ces exécutions rythmiques du geste nous enseignent que le rythme musical."~L'introduction continue: "Tous les muscles possédant un rythme normal qui leur est propre et l’action rythmique réalisant une économie du flux nerveux on comprend aisément la profonde signification de ces gestes rythmes dans le jeu de grands virtuoses, car la répétition rationnelle du mouvement que permet le rythme, rend superflue une nouvelle impulsion psycho-motrice. L’édification de ses théories consolidée par l’analyse de films au ralenti de grands pianistes a permis à Louta Nouneberg de définir l’influence de certaines contractions musculaires sur le rythme musculaire, qui a son tour influence le rendement optimum dans le jeu . . . L’apprentissage de ces positions et de ces mouvements, définitivement fixes par Louta Nouneberg assure à chaque pianiste et élève une régulation consciente et parfaitement rythmée de son système musculaire . . . Libéré de celles-ci, chacun peut dégager sa sensibilité, sa pensée, son dynamisme et arriver ainsi a un epanouissment complet de sa personnalité. L’entraînement mécanique devient tout à fait inutile car la vélocité, la souplesse, la dextérité, la force s’acquièrent naturellement en conséquences logique de la rationalisation du jeu. Se basant sur ses propres expériences pédagogiques comme sur celles de ses disciples et collaborateurs, Louta Nouneberg affirme que chacun peut économiser 10-12 années de travail et obtenir, selon ses dispositions, bien entendu, le développement maximum de celles-ci. Les autres prévisions de L.N. concernant l’identité de moyens techniques essentiels chez tous les grands pianistes, tels que l’articulation active du doigt, coordonnée avec l’action du bras entier, l’inexistence de la relaxation au-dessous du tonus musculaire, rôle actif de l’épaule, point de départ de tout mouvement ayant également trouve une confirmation complète par l’analyse de ces documents filmes, le problème de la plus juste adaptation du pianiste au piano se trouve objectivement et définitivement résolu. Chaque professeur qui voudrait base son enseignement sur ces principes scientifiquement vérifies pourrait désormais mener ses élèves sur le chemin d’un progrès infaillible. Ainsi, grâce au concours généreux de ces grands maîtres du piano qui pour la cause du progrès général ont dévoile le secret de leur jeu, des horizons nouveaux et lumineux s’ouvrent a tous les élèves du piano, qui oubliant crampe, crispation et fatigue pourront désormais travailler dans l’aisance et la joie. Louta Nouneberg tient d’ailleurs essentiellement a souligner ici que ses principes s’appliquent également a tous les instruments de musique. Elle prie chaleureusement tous ceux qui regarderont ces films et bénéficieront des révélations, que ceux-ci apportent, de s’associer à elle dans le sentiment de profonde gratitude qu’elle porte a chacun de ces noms glorieux." Suivi par les films des pianistes avec les intertitres suivants: "Fragment de l’étude de Chopin en fa majeur joue par M Nicolas Orloff. Fragment de l’étude d’octaves en si mineur de Chopin joué par M Nicolas Orloff. Les mêmes études jouées par M Vladimir Horowitz. Étude en sol bémol majeur de Chopin jouée par Wilhelm Backhaus. Gamme en ut majeur jouée par Wilhelm Backhaus. Fin. Fragment de l’étude de Chopin en fa majeur joue par M Nicolas Orloff. Fragment de l’étude d’octaves en si mineur de Chopin joue par M. Nicolas Orloff. Les mêmes études jouées par M Vladimir Horowitz. Étude en sol bémol majeur de Chopin jouée par Wilhelm Backhaus. Gamme en ut majeur jouée par Wilhelm Backhaus. Fin. Fragment de la première étude de Chopin en ut majeur joue par Alfred Cortot. La même étude jouée par Robert Casadesus. Fragment de l’étude en ut mineur Op. 25 de Chopin joue par M Arthur Rubinstein. Fragment de l’étude en mi mineur op. 25 de Chopin joue par M Arthur Rubinstein." 36mn 13s>