"L'imprudence de M. Montgolfier et de M. Brassier, au sujet des deux prêtres français. La chose ne pourrait se renouveler sans mauvais effets. Les demandes de MM. Adhémar et DeLisle d'emmener des ecclésiastiques, présentent les mêmes objections; mais ils peuvent prendre tous les prêtres nécessaires de tout pays qui ne dépend pas de la maison de Bourbon. Le meilleur moyen de s'assurer l'attachement des Canadiens est d'empècher les communications avec la France. Les quatre prêtres savoyards sont attendus et seront envoyés immédiatement. Arrivée de M. Pownall avec une pétition pour la révocation de l'acte de Québec, et un projet de loi pour le remplacer.
Cette question ne sera pas décidée à la hâte. Il ne sera pas fait avec les Etats-Unis de traités commerciaux désavantageux pour les colonies. Son refus de livrer les postes au baron de Steuben est approuvé. Leur possession aura un bon effet sur les sauvages. Les Américains ont intérêt à traiter les sauvages avec bonté, mais s'ils ne le font pas les sauvages trouveront asile dans les possessions de Sa Majesté. Difficultés relatives à l'Etat du Vermont. Il sera envoyé une commission pour examiner les comptes. Prétentions de la commission relativement à la charge de juge en chef.
Approbation du plan de l'établissement de loyalistes à Catarakoui. Si la colonisation du Cap-Breton est jugée à propos, les voeux de M. Cuyler seront aidés dans leur réalisation. Il n'y a pas de doute qu'Haldimand sera remboursé des dépenses qu'il aura faites pour les loyalistes. Il espère que le temps dans lequel ils ont à produire leurs demandes sera prolongé par le nouveau parlement.
On va s'occuper des changements proposés pour les fortifications de Montréal. Prétention de DeCreuzbourg (Carl A. von Kreutzbourg), des Hesse Hanaus (Hesse-Hanau) (mercenaire allemands). La question de demi-solde pour le corps provincial. Il sera accordé tous les égards à sir John Johnson. Approbation de la promotion du docteur Fisher à la place de Mabane, et du frère de Jessup à la place de Jessup."