"Extrait des lettres relatives au renvoi (échange) des prisonniers de guerre dans la Nouvelle York (New York), à Canada et autres lieux", 1748-1749 (minutes du conseil du New York, lettres de La Galissonière, La Jonquière, Des Ligneris, Mascarène, William Shirley, George Clinton, William Johnson, etc) - ça concerne principalement les négociations entre les autorités du Canada et celles du New York pour l'échange des prisonniers; George Clinton, gouverneur du New York, prétend qu'il a remis en liberté 3 ou 400 prisonniers français et que le gouverneur français refuse de libérer les prisonniers anglais et indiens; il se plaint qu'on tient les prisonniers anglais étroitement enfermés tandis que les prisonniers français ont joui d'une entière liberté; il conteste les allégations de La Galissonière à l'effet que les Iroquois ne se sont jamais soumis à la couronne d'Angleterre; il envoie Stoddard pour régler un échange final des prisonniers; le gouverneur général du Canada refuse de libérer les prisonniers si des Canadiens restent aux mains des Agniers, il nie que les Iroquois soient sujets du roi d'Angleterre, explique pourquoi les prisonniers anglais ont été enfermés dans les casernes et envoie Des Ligneris (Lignery) avec Stoddard; détails au sujet de la mission de Des Ligneris pour ravoir les prisonniers français (échanges de lettres): il propose le fort Saint-Frédéric comme lieu d'échange plutôt que le lac Saint-Sacrement, se plaint qu'on lui refuse la liberté de traiter avec les Agniers, etc; selon le conseil du New York, William Johnson a retiré 12 Français des mains des Agniers (les autres ne voulaient point quitter ces Indiens); Clinton se plaint qu'au Canada on retient les Anglais capturés après la cessation des hostilités et que le gouverneur du Canada menace de faire la guerre aux Mississagués qui ont aidé les Anglais pendant la guerre; le colonel William Johnson signale les tentatives des Français pour débaucher les Iroquois en leur insinuant que les Anglais veulent les exterminer et les regardent comme des esclaves et des chiens; Mascarène annonce que deux officiers français sont venus construire un fort à l'embouchure de la rivière Saint-Jean et recommande de régler la question des limites.