Lettre de Hocquart au ministre - promet d'apporter une attention soutenue aux affaires suivantes: progrès de la religion (surtout chez les Indiens), répression des débauches et des scandales, bonne conduite des curés, discipline des soldats (leur subsistance, paiement régulier de leur solde), suppression des passe-volants et valets d'officiers, âge limite des cadets (quinze ans), inspection des armes des troupes, solidité et bas prix des ouvrages de fortifications, enceinte de Montréal (dépenses), administration équitable de la justice (absence de vexations par les juges), élevage des moutons, augmentation de la population et des cultures (exécution des arrêts de Marly), augmentation du commerce, prohibition des toiles peintes (étrangères); rendra compte des revenus et charges des communautés ecclésiastiques; s'appliquera à connaître le caractère et les talents des officiers et notamment des officiers de justice pour, à l'occasion, en parler au roi; il n'y a point de compagnie dans les quartiers où les capitaines ont des établissements; bordages et planches fournis par l'abbé Lepage; réduction du prix du chanvre à 25 l., pour modérer l'ardeur des habitants qui préfèrent cette culture à celle du blé: mémoire à leur transmettre sur la manière dont on le prépare en Bretagne; fabrication de 120 barils de goudron par le détachement de 28 hommes envoyé par Silly à la Grande Anse; développement restreint du commerce "par entrepôt à l'île Royale": les marchands de la colonie vont plutôt traiter directement leurs farines, légumes et bois avec ceux de l'île Royale ou ceux des Iles; le papier terrier "est au même état que M. Bégon l'a laissé en 1726"; ne peut envoyer le recensement général, parce que plusieurs seigneurs n'ont pas fait leur recensement particulier; dépense pour le poste de Détroit: Deschaillons paiera le prix du pays pour les marchandises qu'il achètera; a interdit tout commerce à Dubuisson et aux autres officiers de Michillimakinac; tâchera d'interrompre l'usage des habitants (surtout ceux de Montréal) de vendre de l'eau-de-vie aux Indiens; le nombre de cabarets n'a pas augmenté depuis l'ordonnance de Bégon de 1725.