La correspondance est divisée en séries A, B et C.
La série A comprend de la correspondance à la fois d'affaires et personnelle témoignant surtout des nombreuses activités de Naïm Kattan au sein du monde littéraire francophone, à titre d'écrivain, de critique littéraire, d'essayiste et d'administrateur culturel. On y retrouve la correspondance avec de nombreux écrivains canadiens, européens et du Moyen-Orient; avec les maisons d'éditions qui ont publié ses oeuvres et qui renferme des contrats d'édition, des relevés de droits d'auteurs et des documents relatifs aux lancements et à la diffusion de ses livres; des institutions gouvernementales québécoises et fédérales; des institutions juives du pays et du Moyen-Orient; des universités canadiennes et de l'extérieur du Canada; avec les comités organisateurs de colloques, réunions et conférences et les comités de rédaction d'articles auxquels Naïm Kattan était invité à participer en tant qu'auteur francophone, juif ou tout simplement administrateur culturel. Les sujets sont variés et peuvent tout autant toucher la francophonie, l'intégration des immigrants au Québec, la création romanesque dans le monde arabe, l'écriture des femmes immigrantes en français en France et au Canada, la traversée du français dans une Tunisie plurielle. La correspondance été classée en ordre chronologique ou dans l'ordre de sa réception et les correspondants ne sont pas toujours identifiés sur les dossiers. La majeure partie des dossiers ont conservé le classement original de Naïm Kattan, soit un ordre chronologique décroissant à l'intérieur de chaque dossier. Cependant, plusieurs lettres éparses ont été classées dans des dossiers bien identifiés "Correspondance (non classée)" qui ont été intégrés chronologiquement aux autres dossiers. Quelques lettres sont sous forme électronique.
Parmi les principaux correspondants, nous retrouvons : l'Académie des lettres du Québec, "Passages", le Congrès juif canadien/The Canadian Jewish Congress, le Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal, le Conseil des arts du Canada, la Corporation of Spanish and Portuguese Jews, Michel Eckhard Elial, Alain Guillermou, David Kirk, Kama Kamanda, Jean-Louis Roy, Jean-Louis Roux, Jacques Hassoun, Maurice Druon, Paule Daveluy, Jean-Guy Pilon, Simone Monet-Chartrand, Jean Grosjean, le sénateur Gerry S. Grafstein, Jacques Parizeau, Sylvain Simard; les éditions Gallimard, De Noël, HMH Hurtubise, de l'Exagone, Fides, Québec-Amérique et Leméac; la Jewish Public Library (Montréal), la Canadian Jewish Historical Society (Winnipeg), l'Universidade de Sao Paulo, l'Universidade Federal do Rio de Janeiro, le Centre international d'études francophones (CIEF, Paris), The Babylonian Jewry Heritage Center (Israël); les salons du livre de Paris, Montréal, Québec et Toronto; la Chinese Writers' Association (Beijing), Radio-France, la "Revue André Malraux Review", le Centre des auteurs dramatiques, la Communauté sépharade du Québec, "Les écrits du Canada français", la Société royale du Canada / The Royal Society of Canada, l'Union des écrivaines et écrivains québécois.
La série B comprend des lettres plus intimes et amicales classées en ordre alphabétique. Parmi les principaux correspondants, nous retrouvons des lettres de Gaétane Laniel, 1957-1979, l'ex-épouse de Naïm Kattan. Voir aussi le contenant 54, dossier 11 pour une lettre de Gaétane Laniel et une autre de son fils Emmanuel Kattan.
La série C comprend des lettres surtout en langue arabe et hébraïque. Parmi les principaux correspondants en langue arabe dont plusieurs ne sont pas identifiés, nous retrouvons : l'Association for Jewish Academics from Irac (Jérusalem), Khaled Najar (journaliste, écrivain, éditeur de Tunis), Samir Naqqash (Israël), Khalid Al-Maaly (Allemagne), Isaac Bar-Moshe (Jérusalem), Salah Salah, Al-Kamel Verlag (Allemagne), S. Ballas (Paris), J. Sayegh (Paris), The Israeli Academic Center in Cairo, the "Arab-Canadian Writings / Écrits canadiens-arabes" (Ottawa), Hussain Alhilli, Al-Kamel Verlag (Allemagne), la famille Kattan, Samuel Shimon. Les correspondants de langue hébraïque ne sont pas identifiés.